"Les giboulées dites "de mars" se produisent à la fin de l'hiver et au début du printemps, lorsque l'atmosphère est instable. Ces brèves averses peuvent s'accompagner de vent, au cours desquelles grêlons ou flocons de neige se mêlent à la pluie."
Ce dimanche 10 mars nous allons au col du Barioz faire de la raquette. 48 personnes réparties en trois groupes se sont lancées à l'assaut du grand Rocher et /ou du Crêt du Poulet.
Dans le car, nous avons essuyé une petite averse, une qu'on n'aura pas plus tard, n'est ce pas, ensuite un temps gris mais lumineux, une neige un peu lourde mais l'itinéraire a déjà été tracé et l'ascension se fait sans problème. Dans la forêt, chacun enlève assez rapidement une couche de vêtement car la température avoisine les 10 degrés. Vers la crête cependant, un petit vent frais nous cueille et on remet un coupe vent pour poursuivre la dernière grimpette. Là le panorama s'offre à nous en gris et blanc certes, sous de légers nuages et le jeu consiste à reconnaître tel sommet, telle chaine, certains sont très fort à ce jeu.
Les deux groupes présents décident de suivre la crête jusqu'au Crêt du Poulet et son refuge pour le pique nique, toujours pas une goutte de pluie. On retrouve le groupe 1 déjà installé qui dedans, qui dehors sur les tables en bois, pour partager un moment de repos et le soleil trop discret jusqu'alors, décide de percer pour donner un peu de couleurs au paysage.
Et vient l'heure de descendre, à 14h04 trois gouttes de pluie ! On poursuit avec beaucoup d'énergie la descente pour rejoindre le car toujours au sec.
Belle journée, belles randonnées, il ne faut pas s'arrêter à une météo morose, on a souvent des surprises agréables.
Les giboulées ont arrosé le car à plusieurs reprises pendant le retour, nous bien à l'abri. A Lyon plus rien. Orchestration de la météo réussie.
Martine Grisel
Photo de Marie Reine Jacoud
