
RETEX / SECURITE : Compte-rendu de deux accidents d'escalade en falaise
Deux accidents d'escalade en falaise ont eu lieu en mai 2025 sur des sorties du club. Le résumé des événements, et les comptes-rendus détaillés sont présentés ci-dessous.
Chute de la grimpeuse avant la première dégaine
Au départ d’une voie d’escalade, la grimpeuse a chuté avant la première dégaine. L’assureur, qui
faisait une parade, a été entraîné en arrière par la chute de la grimpeuse et s’est fracturé la main.
Compte-rendu détaillé : https://drive.google.com/file/d/1uTbqXsOd0IlyhhygAKcvAQQKiPvGxB5R/view?usp=drive_link
Principales recommandations :
- La parade au début d'une voie est indispensable, en salle comme en extérieur, en couenne comme en grandes voies. Elle a ici permis d'éviter un accident plus grave
- Savoir identifier les dangers dans une voie (retour au sol, rocher douteux, vires) et évaluer le risque objectif (à différencier de la peur de la chute)
- Avoir une trousse de secours pour chaque sous-groupe lorsqu'on est séparés sur le lieu d'activité
- Toujours appeler les secours avant d'aller à l'hôpital, et avoir les papiers utiles avec soi (carte Vitale, licence)
Chute de la grimpeuse au relais
En haut d’une voie d’escalade en extérieur, la grimpeuse passe la corde dans le
mousqueton fixe du relais sans se vacher. Au moment où elle s’assoit dans son baudrier, elle fait
une chute d’une dizaine de mètres, se retourne et sa tête heurte violemment le rocher, cassant
son casque. L’accident est probablement dû à une trop grande quantité de mou laissée par
l’assureur et un problème de communication. La grimpeuse garde des séquelles plusieurs
semaines après le choc.
Compte-rendu détaillé : https://drive.google.com/file/d/1Wq3eL8umzHF7oNdsQzX65A813A4OLMIX/view?usp=sharing
Principales recommandations :
- Etablir une communication précise, non ambigüe, utilisant des termes standardisés, entre le grimpeur et l'assureur : Prénom + Vaché, Sec, Mou, Descente. Chaque cordée doit échanger sur la communication avant de partir.
- Nous grimpons en groupe, il faut donc en profiter pour faire circuler l'information entre les personnes sur les types de relais, les voies exposées, etc.
- Dès qu'un accident implique un choc important à la tête, une surveillance de 48h de la victime est nécessaire, même si elle ressort de l'hôpital sans symptômes