Cycle Patates Dorées WE 2.
Après un premier weekend de jour blanc et de tempête de neige, les patates étaient bien mûres pour venir faire un beau tour dans les Aravis.
Jour 1 -
La météo annonçait une couche de 20cm sur fond dur et du soleil le samedi, pour tout autre massif ça aurait été des conditions splendides, mais elles ne furent que «habituelles» pour les Aravis, «le plus beau massif du monde» pour certains.
Au programme, départ depuis le col des Aravis à 9h et remontée de la combe à Marion : 900m de D classé 3.2. Les crampons sont nécessaires pour remonter ces pentes de 35/40° en neige béton par moment.
La redescente face Sud Ouest permet aux skieurs de laisser de magnifiques traces dans cette poudreuse tant espérée et tant appréciée. Nous fonçons telles des patates fusées vers le pied du couloir Coillu à Bordel, notre objectif principal.
Il est temps de cramponner les patates pour remonter ces 200m à 40° dans un couloir embrumé. Première remontée de couloir pour certains, les sensations sont bonnes et les conditions idéales nous permettent de remonter très sereinement.
Toute l'équipe est dans une forme olympique et bien requinquée par la Sapinette. Nous nous apprêtons à descendre ce couloir classé 4.2. Certains se montreront très habiles dans les virages (patates) sautés, d'autres un peu moins et dameront allégrement le couloir.
Notre parcours étant en aller retour, nous remontons notre combe tout en poudre. Le temps passe vite dans les Aravis, nous arrivons au col après 17h et redescendons dans la pénombre la combe à Marion pour arriver épuisé mais heureux à la voiture.
1800m de D+ et 8h en montagne, les patates sont bien cuites.
Jour 2 -
Avec des chutes de neige attendues de 20cm dans la nuit et 50cm dans la journée, le BRA annonçait un risque 4 sur toutes les pentes....
Nos projets en furent chamboulés et nous nous sommes rabattus sur une course sans risque, la montagne de Sullens !
Les jambes lourdes de la veille ont pu souffler un peu et avaler ces 700m de D+ pour se décrasser.
Malgré une sous-couche peu existantes, la descente était un régal, des slaloms tout en douceur entre les arbres bien recouvert de blanc.
