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Les Bananes 2024, chapitre 5

Ski de randonnée
Rédigé par GuillaumeD-5b9 le 29/04/2024
Publié par JulienM-149 le 30/04/2024
1 commentaire

📋 Ceci est un compte-rendu de la sortie « Cycle ski Bananes 2024 #5 »

Chapitre 5 : Les bananes et la crème de la crème Mt Blanc

Nous n'étions pas encore rentrés de notre weekend dans le Thabor, que notre mini-raid dans le massif du Mont Blanc commençait déjà. Je me délectais du moment tant attendu de chaque fin de sortie à ski : sortir mes pieds de cheval de trait de mes chaussures trop étroites. J'étais encore sur mon piédestal quand Thomas me demanda : « Vous avez bien pensé à réserver le refuge pour le weekend dans le Mt Blanc ? ». On ne s'appelle pas les bananes pour rien. Évidemment, aucun de nous n'y avait pensé. Notre programme n'était même pas encore décidé. Il allait falloir nous secouer les puces si nous voulions avoir une chance de finir sur de grandes courses.

Le lendemain je me levai « déter ». Le soir même le programme serait fixé et le lendemain le refuge serait réservé. Hors de question de nous voler le bouquet final d'une si belle saison, d'autant plus que j'avais déjà en tête une liste de courses à nous en faire frétiller les spatules. Benoît connaissant bien le massif, nous élaborerions le programme tous les deux. Je lui proposai 3 options : le tour du tour en mini-itinérance, un camp de base au refuge du couvercle, et un autre camp de base au refuge des conscrits.

Benoît, notre alpiniste, à vrai dire notre encadrant alpi, ne passe pas un jour de sa vie sans une pensée amoureuse pour les grandes Jojos. Le refuge du couvercle ayant été rénové 2 ans auparavant, l'idée d'aller y établir notre camp de base le séduisait. Romain notre chef de meute me donna le feu vert pour réserver le refuge.

Notre programme serait le suivant:
• Jour 1: Traversée W  E de la brèche Puiseux depuis l'aiguille du midi. La cotation ski est facile (3.3) et sans exposition (E2), mais la montée à la brèche s'annonce alpine avec une cotation PD+ suivie d'un rappel de 50m avec vue sur les grandes Jojos. Grosse ambiance !
• Jour 2 : La Pointe Isabella, une course sans difficulté (à ski) pour récupérer de la veille. C'est d'ailleurs plutôt sur une course d'alpinisme facile (PD+) avec une approche à ski.
• Jour 3 : Le Col des Droites pour finir en beauté avec du ski de pente raide « facile » côté 4.2 dans une face de dimension infinie. Le topos annonçait 500m de dénivelé à 40°.

Au moment de réserver le refuge, le site internet m'indiqua qu'il n'y avait pas assez de places pour la nuit du samedi. Gros moment de stress. Je pris mon téléphone pour appeler le gardien qui ne décrochait pas. Non, non, ça ne pouvait pas se passer comme ça. Hors de question de lâcher l'affaire, me dis-je, et si j'essayais de faire 2 réservations en ligne, une pour chaque nuit. Bingo, ça passe, c'était un bug informatique il y avait de la disponibilité pour 7 bananes.

Je pouvais me détendre, il n'y avait plus qu'à prier Jean-mi. Benoît était inquiet. Il partirait avec ses deux chats noirs : Romain qui après toutes ses saisons de Bananes et Patates avait été contraint d'annuler le weekend final dans le massif Mt-Blanc à chacune des saisons ; et moi qui y prenais la neige tous les étés.

Oui 7 bananes et pas 9. Il y avait encore du changement dans la composition de l'équipe. Anna serait en raid à ski en Géorgie, Marine ne pourrait pas se libérer de ses obligations professionnelles, tout juste rentrée d'un raid à ski entre girls sur la route impériale, Sisyphe l'impératrice, le mythe des Alpes. Et ouais les bananas girls ne se laissaient pas aller en cette fin cette saison. Et enfin Fred ferait ses premiers jours chez son nouvel employeur. Ça nous fait 3 bananes en moins, soit 6 bananes sur la ligne de départ. Vous l'avez compris notre guest star Toto la patate serait de retour. Avec ses 50 000m de D+ à ski au compteur de la saison, j'étais refait à l'idée que le cheval de trait que je suis, allait pouvoir partager le portage de la corde de 60m pendant ces 3 jours de raid. Benoît se chargerait de la deuxième corde. Avec son moteur 12 cylindres bi turbo à brochage en V, une corde de 60m serait pour lui l'équivalent d'un papillon posé sur son sac à dos.

Nos généreuses offrandes à Jean-mi, nous permirent d'acheter sa grâce. Jean-mi avait passé la saison à jouer à l'élastique avec les courants Jet. Neige, pluie, neige, pluie, neige, pluie, ... Continuez comme ça toute la saison et vous tenez la recette magique pour une saison de pente raide d'anthologie. Outre nos modestes réalisations de bananes, de nombreuses réalisations de pente raide furent réalisés au cours de cette saison 2023/24. Notre final de cette saison DES bananes s'annonçait grandiose. 2 jours avant le départ, la météo prévoyait 3 jours d'été avec grand soleil, un isotherme 0° à 4000m et un BRA au top. Cette fois ci ce serait la bonne. Rien ne pouvait nous empêcher de réaliser notre programme de rêve.
#coeurcoeuraveclesdoigtspourJean-mi.

Fidèle à lui-même Toto la patate était lucide, « eh les gars vous avez pensé à réserver la benne ? » Nous étions sereins de pouvoir nous incruster à 7 sans réservations mais Toto la patate nous ramena à la réalité touristique chamoniarde : « soit on campe devant les caisses pour prendre la première benne, soit on réserve nos places 3 semaines à l'avance ». Le site internet nous affichait les premières bennes disponibles pour seulement 10h15. C'était bien trop tard pour notre programme, avec un tel horaire le couloir menant à la brèche aurait trop chauffé. Nous n'avions plus le choix. Il nous fallait camper devant les caisses et sortir nos pistolets à bouchons pour y faire un hold-up. S'il faillait partir le jeudi, nous le ferions, la motivation et les conditions étaient là, il n'y avait pas à discuter.

Le départ de notre point de rendez-vous habituel était fixé à 21h15 pour laisser à tout le monde le temps de finir sa semaine et d'activer le mode « banana power ». Le temps de charger le camion, récupérer Toto la patate et trouver notre dortoir à Cham, il était déjà minuit. Avant de nous laisser glisser dans les bras de morphée, il fallait nous décider sur l'heure du hold-up. Les caisses ouvraient à 8h, nous étions un grand groupe et j'étais toujours plus « déter » que jamais. Je me proposai pour aller directement aux caisses après mon réveil à 6h. Cela laisserait le temps au reste de la bande de prendre son petit déjeuner tranquillement.

J'arrivais donc aux caisses à 6h30. Je me serais cru dans un remake de Western Spaghetti (la musique d'ambiance est conseillée pour la suite de votre lecture). Les rues étaient désertes. Personne en vue. Un chat noir traversait la rue. Il avait des skis sur l'épaule. Ah merde une vitrine, c'est mon reflet, banane ! L'air déjà chaud balayait mon visage. Chaque pas faisait tinter la ferraille que je portais au baudrier. Une broche à droite, une broche à gauche, piolet en hélico, la corde en lasso, un vrai cow boy chamoniard. J'arrivais aux caisses. Elles étaient désertes. Victoire, le hold-up était assuré.

7h : d'autres cowboys aussi tracassés que moi arrivèrent. Était-ce pour nous ravir notre benne ? Y aurait-il un duel ? Fort heureusement, nous étions tous des montagnards. Ils m'offrirent le thé et nous nous engageâmes dans les discussions habituelles de montagnards. Je me renseignais sur les conditions.

Apparemment la traversée sous la Noire était en super condition et damée comme une piste de ski. 8h la file était pleine. Certains allaient rester sur le carreau pour la première benne, nous avions bien fait de venir dormir sur place. 8h15 la benne nous éloignait de la vallée pour nous projeter à 3800m. Passer de 1030m à 3800m en échange de 50 euros, turpitude ou prouesse technologique ? Peut-être ce raid nous éclairerait-il sur la question.

Les bananes après leur hold-up matinal

Arrivés à l'aiguille du midi à 3800m d'altitude, nous n'étions pas encore en montagne mais dans des galeries de béton revêtues de tapis élastomères anti-dérapants. Nous étions encore dans le monde des sacs Channel et des étoffes YSL. C'était beaucoup trop artificiel et sécurisé pour que l'on puisse appeler ça montagne. Nous suivîmes les panneaux indiquant la vallée blanche. Ils nous menèrent à une barrière placardée d'un panneau jaune et noir indiquant qu'au-delà de cette barrière c'était la haute montagne. Une zone dangereuse où nous évoluerions à nos risques et périls, notre environnement pour les 3 prochains jours.

Telles des fourmis à la queue leu leu, nous descendîmes de l'aiguille par un itinéraire taillé à la pelle et sécurisé par des cordons de sécurité nous rappelant la file d'attente des caisses 1800m plus bas. Ce chemin ressemblait plus à un domaine skiable qu'à la montagne sauvage. Nous prîmes pied sur le glacier pour nous équiper et entamâmes la descente de la fameuse piste noire de vallée blanche. La neige était lourde et croutée. Ce soir il y aurait du cuissot mijoté au menu. J'ouvrais la voie au groupe. Le soleil brillait, nous avions la banane jusqu'aux oreilles. Les troupes semblaient en forme avec un petit bémol pour Mika qui souffrait d'une encéphalo-rectite probablement due au réveil trop matinal pour l'animal nocturne qu'il est. Nous lui administrâmes un dolicrâne avant de reprendre notre descente.

Vendredi 9h, ouverture des festivités

L'heure tournait, nous n'avions pas de temps à perdre si nous voulions grimper la brèche Puiseux à l'ombre. Nous passâmes sous la Noire, l'itinéraire damé par les passages de skieurs nous rappelait toujours l'environnement des pistes de ski à la différence que celle-ci était bordée de crevasses, de séracs et d'un paysage à vous fendre la rétine.

La piste « Noire » de Cham

Arrivés sur la rive droite du glacier des Périades, nous mîmes nos peaux. Il en était terminé de descendre des pistes de ski, désormais nous évoluerions réellement dans la haute montagne. Le paysage et la glisse se gagnerait entre millilitres de sueur. C'était un jour de grosse forme pour moi. La montée du glacier me fût aisée, j'ouvrais toujours la voie et donnais le tempo au groupe. Notre gestion de l'horaire était bonne. Lorsque nous arrivâmes au pied du couloir menant à la brèche, il était 11h30, nous avions une bonne heure devant nous avant que le soleil arrive. Nous passâmes des skis aux crampons. Le couloir méritait bien sa cotation PD+, vue d'en bas la pente nous semblait raide.

Le glacier des Périades, le début des hostilités montagnardes

Dans la vie, il y a des choses immuables comme les siestes de Romain, Marine qui ferme le groupe et l'ouverture d'un couloir par Benoît. Je lui emboitais le pas. En avance sur les autres et portant les deux cordes, nous progressions vite. Arrivés à une section un peu plus raide, nous décidâmes qu'il valait mieux que l'un de nous attende le reste du groupe au cas où. Benoît continua l'ascension pendant que j'attendais le reste du groupe. Nous avions vu juste, la neige était béton et Maxime faisait de l'huile sous sa gore-tex. Romain me demanda de sortir la corde. Les aventures des bananes commençaient. Après tout, nous étions là pour ça.

Première chose installer un relais. La neige était en béton armé, une fois mon piolet en place le relais serait solide comme un roc. Au premier coup de pioche, mon piolet écorcha à peine la neige gelée du couloir. C'était le moment pour moi de réveiller le bucheron qui sommeillait en moi. J'étais content d'avoir une panne en acier forgé à chaud. Quelques minutes plus tard, je m'assurai que le relais était béton. C'était du solide, on pouvait s'y vacher. Romain arriva à son tour au relais et s'y vacha. Lorsqu'il enleva son sac surprise, surprise, il lui manquait un bâton. La loose internationale, Romain l'avait oublié 80 mètres plus bas au pied du couloir.

Les choses se compliquaient. Maxime patienterait en attendant que je mouline Romain sur les 60 mètres de corde disponibles. Une fois Romain déposé à 20 mètres du pied du couloir, je m'employai à remonter les 60 mètres de corde. J'eus une petite pensée pour Newton, en réalisant qu'il était bien plus facile de rappeler une corde que de la remonter à bout de bras. Une fois la corde à moi, je pus la lover proprement pour jouer au cowboy en essayant de prendre Max à mon lasso. Je fis un piètre cowboy. Je dus m'y prendre à 3 fois avant que la corde ne tombe au bon endroit. Je pouvais maintenant mouliner Maxime sur cette traversée ascendante. Maxime et le reste du groupe avaient passé la section la plus difficile. Je pus me lancer dans une session de lovage des 60 mètres de corde. « Et il est où le Youki, le gentil pépére à sa mémére avec ses belles oreilles de cocker ? »

Une heure était passée et le soleil chauffait déjà très fort le couloir orienté sud. Il nous restait bien 200m de dénivelé à grimper sous un soleil de plomb. Quelle chaleur, la neige béton se transformait vite. Le temps de terminer ma session lovage de corde, Romain était de nouveau au relais. Il récupéra son sac qui était resté au relais, prit la corde et continua son ascension pendant que je récupérai mon piolet et rangeai sangle et mousquetons à mon baudrier.

Charmant studio des périades de 1,5m2 avec vue sur le Mont Blanc, 0 euros/mois, à saisir

Je me remis en marche sur un bon tempo pour essayer de rattraper le reste du groupe. Je transpirais à grosses gouttes, la crème solaire dissoute par la sueur de mon front coulait sur mes lunettes de soleil. Je rattrapai Romain à mi-chemin, il était carbo rôti à point. La deuxième montée du couloir et le poids de la corde ont vite fait retomber le pic d'adrénaline qui lui avait permis de remonter si vite la première section du couloir. Je récupérai la corde et emboitai le pas à Romain. Le reste du groupe avait déjà rejoint Benoît et commençait à descendre sur un brin. Alors que nous sentions bien le dénivelé passer lentement mètre après mètre, le temps lui, filait à toute allure dans cette brèche spatio-temporelle. Il nous aura fallu 3 heures pour que tout le groupe remonte le couloir et descende en rappel de la brèche.

Ahh, c'est à ça que ça sert la corde.

Il était 14h30 lorsque nous eûmes pris pied sur le glacier du Mt Mallet. Nous étions en retard sur l'itinéraire prévu. Nous n'avions plus beaucoup de temps avant que la remontée au refuge du couvercle n'ait trop chauffé. Avec toutes nos péripéties des heures précédentes, je ne pus pas prendre le temps d'entamer mon sandwich. Le petit déjeuner trop matinal était déjà très loin. Je sentais mon niveau d'énergie baisser, il me fallait prendre le temps de manger ou plutôt d'engloutir quelques bouchées de mon sandwich. Une fois chose faite, le groupe se remit en marche. La neige récente de la semaine était lourde à skier. J'ouvrais toujours la descente sur le glacier crevassé. Romain et moi avions toute notre attention focalisée sur la gestion du groupe et de l'itinéraire. Ce n'est qu'une fois au refuge que nous réaliserions être passés aux pieds des grandes Jorasses sans avoir pris le temps de les admirer. La descente se termina par de grandes courbes à Mach 2 sur des pentes douces.

En descendant nous vîmes que l'itinéraire indiqué sur la carte devant nous mener au refuge n'était pas praticable. Avec le recul des glaciers, celui-ci nous aurait fait passé par de raides ravins de roches et de terre qui se seraient dérobé au moindre de nos pas. Un peu plus bas se trouvait un étroit couloir de neige qui d'après les cartes devait nous permettre de monter au refuge. Il était 15h30. La fatigue commençait à se faire sentir. Il faisait chaud. Mika et moi n'avions plus d'eau dans nos gourdes. Maxime et Romain commençaient eux aussi à être secs.

Le moment où le voyant de la réserve s'est allumé

La montée au refuge se fit sans encombre, notre itinéraire était bien choisi. Une heure plus tard, cette première longue journée de ski se termina par une arrivée sur la terrasse du refuge du couvercle. Dominant le bassin glacière de Talèfre, la vue était à couper le souffle. Le temps radieux. Le gardien nous accueillit gentiment. Pour lui rendre la monnaie de sa pièce, nous mîmes un point d'honneur à lui commander à boire. C'était une histoire de principes et de valeurs. Romain, portant son verre en l'air, nous apprit que c'était ça l'esprit club alpin !

Pour le réveil et le service du petit déjeuner du lendemain, le gardien nous proposait le choix entre minuit ou 3h du matin. « Nan mais allô, quoi ! Minuit ou 3h du matin, t'as cru qu'on partait faire le Whymper ?!?! ». D'autres personnes ayant le même objectif que le nôtre choisirent de se lever à 3h du matin. L'ascension de la pointe Isabella se faisant sur un versant Ouest, un réveil aussi matinal nous aurait emmené à redescendre alors que la neige n'aurait pas encore décaillé. Benoît était en charge de négocier notre « grasse matinée » avec le gardien. Nous étions déjà dans nos sacs à viandes quand Benoît revint des négociations. Nous venions de gagner 2 précieuses heures de sommeil, le réveil serait à 5h du matin. Nous pouvions nous laisser aller pour une nuit réparatrice.

 

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