De retour du Causse Mejean (9 au 14 juin 2019)
Comme une ile portée par un vaste plateau calcaire, ce territoire est le moins peuplé de France, des terres de landes ligneuses à perte de vue. On n'y rencontre certes pas grand monde mais les personnes ont volontiers parlé de leur quotidien avec nous dans les hameaux.
On peut aborder le Causse Mejean de différentes manières, par les falaises surplombant les gorges du Tarn, comme nous l'avons fait à partir de Rozier. On peut venir pour les animaux qui le peuplent , les vautours qui nous survolent en escadron à partir de 11 heures du matin, les gypaètes réintroduits plus récemment, les chevaux de Przewalski importés de Mongolie et bien sur, les brebis mais en petit troupeaux, une brebis par hectare et par an. Qui dit brebis dit fromage, on est sur le territoire de l'AOC du roquefort, on a gouté d'excellents fromages, tout le groupe vous le dira.
Les Causses, on peut les comparer à du gruyère, le sol est creusé de grottes et avens dont le plus célèbre, l'Aven Armand (112m sous terre) et sa forêt de stalagmites est si grand que Notre dame de Paris y tiendrait a dit le guide pendant la visite. Ce sont également, ici et là, les charmants villages caussenards aux toits de lauze et aussi des fleurs variées notamment des orchidées tout au long du parcours.
La redescente a été aussi raide que la montée, sous la pluie d'orage en ce dernier jour, pour gagner Les Vignes et chercher au village les produits locaux qui faisaient envie depuis quelques jours mais pas de place dans le sac à dos.
Un grand merci à tout le groupe pour sa convivialité et sa participation active.
Martine Grisel et Gabrielle Ernewein
