C'est par un venteux samedi matin de fin mars que se retrouvent nos aventuriers.
Le temps de se rejoindre « au Marie Blachère habituel », de faire le plein de café et de viennoiseries (certains en prendront deux), et on repart direction la falaise de Russan !

Petite marche d'approche d'une trentaine de minutes, et à l'arrivée, on en prend plein les yeux d'emblée : superbe falaise en forme de cirque qui surplombe un méandre du Gard (Gardon ? ), avec des nuances colorées semblables à celles de Seynes, la tranquillité en plus.

Il nous faut encore marcher quelques minutes pour atteindre notre secteur pour la journée : Chico Mendes ! Ceci nous permet de passer par la grotte, où nous nous contentons d’admirer la vue pour l’instant, personne ne se sentant de mettre une tentative…

Pourtant les dégaines sont en place

On attaque ensuite l’échauffement. A l’horizon, une voie en 5b, à peu près toutes les autres en 6b ou plus. Parfait, on sera vite échauffé !

Les conditions sont bonnes : temps sec, pas grand monde à l’horizon, et même quelques éclaircies de temps à autre !

Comme on va rapidement s’en rendre compte, ça « cote » plutôt dur dans ce coin.

Une nouvelle technique de triangulation présentée par l’encadrant

Le cycle baston, ce n’est pas que de la violence, c’est aussi de l’amitié

Et des fleurs

Alors que l’après-midi avance, et pendant que certains s’acharnent dans un projet exigeant, d’autres ont repéré un sentier vers la rivière en contrebas, et montent une expédition pour tenter d’explorer l’autre rive, avec succès !

L’heure tourne, et il faut maintenant songer à rentrer. Un premier groupe est envoyé en avance pour arriver à temps au gîte, mais il se perd en chemin et arrive en même temps que le second. Heureusement notre hôte était encore disponible pour nous accueillir !

On pose les affaires, et direction la « pizzeria du Duché » d’Uzès. Un peu tôt dans la saison pour une terrasse, mais heureusement il y a des plaids. Il y a beaucoup de monde, et l’attente est longue… Mais heureusement ça vaut la peine, on a finalement droit à une pizza qui déboîte !

 Après un dessert copieux pour les plus persévérants, retour au gîte pour être d’attaque pour la deuxième journée.

On décide de changer de secteur pour le dimanche, direction la Belle époque !

Cette fois le bas des voies et l’assurage sont sur une corniche, donc obligation de se vacher à la ligne, mais on a gagné une belle vue…

Deux français sur trois souffrent de torticolis

Alors que la journée touche à sa fin, on repart vers Lyon (où il faudra remettre quelques couches), et rendez-vous dans un mois pour la prochaine bastonnade !

Allez on descend !

Un grand merci à Edouard Hanotte (@edhanot) pour les photos !